

Le pays d’où l’on ne vient pas Ed Ecriture
Un roman sur le refus des identités assignées, la mémoire de l’esclavage, le racisme, les diasporas par une écrivaine antillaise remarquée.
De son père, Fèmi ne sait rien, ou presque. Face au silence de sa mère, la jeune Béninoise se lance à la recherche de ses origines. Après une étape en banlieue parisienne, elle gagne la Martinique, patrie de son père. Menant une enquête pour la réalisation d’un documentaire, Fèmi découvre une société en proie au malaise, traumatisée par la colonisation et l’esclavage qui rendent difficile la construction d’un récit sur ses origines.
Sur place, elle apprend l’arrivée d’une délégation, composée d’administratifs et de scientifiques. Leur objectif ? Effacer la mémoire collective et individuelle des habitants pour briser leurs revendications liées aux réparations de l’esclavage et à la néo- colonisation qui s’accélère. Se met alors en place une farouche rébellion féminine…
Du Bénin à Paris et de Paris aux Antilles, ce roman met en scène, entre amitiés, secrets de famille et souffrances, l’action de femmes décidées à forger un projet de vivre-ensemble compatible avec les tourments de la mémoire et les défis du présent.
Née en 1970 en Martinique, Mérine Céco suit en parallèle des études de philosophie et de lettres. À 22 ans, elle est agrégée d’espagnol, puis docteure en sciences du langage. Élue en 2013 présidente de l’Université des Antilles et de la Guyane, elle démissionne de ses fonctions en 2016 pour rejoindre la Sorbonne à Paris. Les éditions Écriture ont publié La Mazurka perdue des femmes couresse (2013, prix Gilbert Gratiant), Au revoir Man Tine (finaliste prix Carbet, 2017), Le Talisman de la présidente (2018) et D’autres vies sous la tienne (2019).