

Anita Garibaldi – héroïne des deux mondes Ed Mélis
Ana Maria De Jesus Riberio (dite Anita) est née en août 1821, près de la ville de Laguna, à l’extrême sud du Brésil, dans l’état de Santa Caterina. Troisième de dix enfants, à l’âge de huit ans, alors que ses camarades vont à l’école, elle monte à cheval à cru en compagnie de son père tropeiro (conducteur) de bœufs, et, apprend à manier les armes.
Elle est aussi une bonne nageuse, intuitive, intelligente et rebelle. À la mort de son père, pour soulager la charge familiale, sa mère la marie à 14 ans à un homme beaucoup plus âgé, cordonnier et pêcheur à ses heures. En 1837 son mari l’abandonne pour s’engager dans l’armée. En 1839, Giuseppe Garibaldi, âgé de 32 ans, participe avec trois vedettes, à la prise du port de Laguna, en guerre contre le pouvoir Impérial. Il rencontre Anita et c’est un coup de foudre réciproque.
Anita est une femme courageuse et indépendante. Elle s’enfuit de sa maison et suivra le bel italien. Elle sera à ses côtés dans les combats pour la liberté des peuples, sur terre, sur les fleuves et sur mer ; au Brésil, Rio Grande do Sul, Uruguay, Rome… Le destin d’Anita sera court et tragique. Elle meurt le 4 août 1849 dans une ferme des marais de Mandriole, près de Ravenne (Italie) emporté par la malaria.
Luciano Melis redonne vie à Anita Garibaldi avec un regard au plus près de la réalité historique vécue par l’héroïne, que la grande histoire a laissé à l’ombre de la légende de son illustre héros et mari.