Ian Manook

Ian Manook, auteur  de L’oiseau bleu d’Erzeroum, à Paris le 26 mars 2021
© Roberto Frankenberg
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1915, Araxie, 10 ans, et sa petite sœur Haiganouche, 6 ans, échappent par miracle aux terribles massacres des Arméniens par les Turcs. La veille d’être abandonnées dans le sinistre désert de Deir-ez-Zor, après des mois de déportation à pied, elles sont vendues comme esclaves à un notable d’Alep. Un esclavage qui leur vole leur liberté, mais leur laisse la vie. Séparées par les aléas de l’histoire, l’une va poursuivre son destin en France où elle rencontrera Haigaz, un jeune arménien révolutionnaire qu’elle épousera, tandis que l’autre deviendra poétesse au cœur d’une Russie en proie à un totalitarisme sanguinaire. Ian Manook, qui s’inspire librement de son histoire familiale, relate avec un talent de conteur le destin de la diaspora arménienne dispersée aux quatre coins du monde par le désordre des guerres, les révolutions, mais aussi les histoires d’amour. Ses deux petites héroïnes, devenues de jeunes femmes pétillantes et intrépides, traversent les turbulences de l’histoire, entre horreur et humanité, jusqu’à cette veille de 1939, où la grande Histoire meurtrière va rattraper le continent européen.

L’AUTEUR
Bourlingueur, journaliste, patron d’une société de communication… On ne compte plus les métiers exercés par Ian Manook. Pas plus que les nombreux prix (Polar SNCF, Elle Polar, Quais du polar….) qui ont couronné sa trilogie de « thrillers mongols » : Yeruldelgger, Les temps sauvages et La mort nomade (Albin Michel), traduits dans près de 10 langues..