Jean-Louis Debré

Jean-Louis Debré (c) Éric Feferberg AFP Photo
Couv Debré

Jean-Louis Debré

sera présent le samedi 7 et le dimanche 8  décembre au Festival du livre de Marseille pour son livre : 

Une histoire de famille

Editions Robert Laffont

« Je savais qu’un jour j’irais à sa rencontre, écrit-il. Je prenais des notes au hasard de conversations, de lectures, de déplacements en Alsace. J’accumulais des informations, une documentation. » Au terme de cette enquête personnelle sur cet héritage intellectuel, politique et spirituel, Jean-Louis Debré exhume la trajectoire de sa lignée à travers cinq générations : celle d’Anselme, de Jacques, de Simon, de Robert, de Michel. Une ascendance façonnée par la tradition juive avant d’opter à la fin du XIX siècle pour la rationalité française et d’épouser la cause de la République. Autant de valeurs essentielles que chacune de ses grandes figures, de Robert Debré, ami de Péguy et fondateur de la pédiatrie moderne, à son fils Michel, Premier ministre du général de Gaulle lors de la création de la V République, a incarné tour à tour avant de les léguer à leurs successeurs directs, tous habités par la même foi nationale et républicaine. Pour la première fois, Jean-Louis Debré nous fait entrer dans l’intimité de son histoire familiale dont il raconte les rites et les traditions. Il livre ses souvenirs d’enfance et adolescence illuminées par l’exemple d’humanité généreuse et rayonnante de son grand-père Robert Debré. Il parle de son éducation gaulliste sous une influence paternelle aussi fervente qu’exigeante. À travers la figure de Michel Debré, dont il fut le confident le plus proche jusqu’à sa mort, et le récit de ses engagements, de son action, de sa relation et de ses échanges avec De Gaulle, il nous offre un témoignage de première main sur les événements qui marquèrent les onze années de présidence gaullienne jusqu’au départ du Général en avril 1969.
Avec pudeur et sobriété , Jean-Louis Debré évoque aussi les dissensions et drames qui ont marqué la vie des siens. Mais il met l’accent avant tout sur ce qu’il appelle « un esprit de famille », une identité commune qui constitue sa propre « marque de fabrique ».