Les Editions Elan Sud


Dominique Lin – Kamézieux
Léon, un garçon de dix ans, solitaire, voit souvent des êtres voler dans le ciel. Réalité ou fruit de son imagination ? Il n’en distingue pas la frontière jusqu’au jour où il en voit chuter au sol dans un nuage de poussière. Ils vont lui demander de l’aide, car ils risquent de disparaître.
Le monde arrêterait-il de rêver ?
La vie de ces créatures et l’avenir des hommes dépendront des enfants. De jeunes complices aideront Léon dans cette aventure extraordinaire.
Un conte dans lequel l’auteur invite Le Petit Prince, Peter Pan, Alice et d’autres personnages porteurs de messages aux adultes.
Ses romans abordent des univers différents, décrivant le monde sous de multiples facettes, tout en restant centrés sur un seul sujet : la condition humaine. Avec son écriture poétique, imagée et concise, possédant le sens du rythme, il alterne romans classiques et contes pour enfants. Il participe à de nombreuses rencontres et anime des ateliers d’écriture pour adultes et enfants, souvent dans les quartiers prioritaires.


Myriam SALIGARI Promesses d’avril
Les mots ne font-ils que mentir ?
Comment mettre au jour son vrai désir ?
Alice, la conteuse, est confrontée à une promesse faite il y a deux ans. La voici déstabilisée, sa voix se casse, le doute s’installe, sa vie est chamboulée et dans l’espoir d’une réponse, elle trouve refuge à La Pomme d’Ève auprès de son cher hôtelier.
De réponses en secrets révélés, Alice lèvera un voile sur son passé.
Dans ce volet qui clôt la trilogie sur le désir, initiée avec La Pomme d’Ève, l’hôtel éponyme y tiendra ses promesses.
Après des études de psychologie, Myriam Saligari a enseigné pendant une vingtaine d’années en primaire, avant de devenir psychopédagogue dans l’Education nationale. L’écriture a accompagné son parcours depuis le début, témoignages professionnels, romans, conte. Son premier titre, Il était temps, a reçu le Prix première chance à l’écriture. Après La Pomme d’Eve, Au bout du conte et Au pass d’Alice, voici le dernier volet sur le thème du désir, de l’amour et de l’art.


Jean-Philippe CHABRILLANGEAS L’ivresse des papillons
« “Le roman n’a pas à dire la vérité, il peut bien plus que cela” (Serge Joncour).
Si je continue à écrire, c’est peut-être parce que j’ai la folie de croire à cette phrase. »
C’est ce que dit Olivier, écrivain, à un journaliste le jour de son retour à Corrèze lors d’une soirée en son honneur. Pour écrire son prochain roman, une autofiction, il est venu chercher la vérité sur un drame qui a touché la région dans laquelle il a grandi, mais un passé peut en cacher un autre…
De secrets intimes en révélations inattendues, ce roman s’inscrit au cœur d’une actualité brûlante. Face à un quotidien où la souffrance liée à la maltraitance s’invite trop souvent dans la société, le désir de vivre libre et celui d’aimer seraient-ils notre seule consolation ?
Un hymne à la nature teinté de tendresse, d’humour parfois, dans lequel chacun de nous retrouvera un peu de son enfance.
Romancier et auteur de pièces de théâtre, passionné de littérature, Jean-Philippe Chabrillangeas trouve son inspiration dans les réalités de notre quotidien. Infirmier dans les quartiers nord de Marseille, il se ressource en mer par la pratique de la voile.
Les éditions Alifbata


Yann Madé Un autre dessin du monde
Palerme, milieu du XIIe siècle. Le géographe arabe Al Idrisi rédige, à la demande du roi de Sicile Roger II, l’un des plus grands traités de géographie du Moyen Âge : La Géographie de l’Occident.
Afin de mener à bien ce grand dessein, la cour entière est mobilisée : scribes, calligraphes, voyageurs et émissaires partis récolter des informations à travers l’ensemble du monde connu.
Ainsi Paul de Balz, troubadour franc, et Aylan, calligraphe berbère, se lancent-ils dans un périple qui, du mont Saint-Michel à Bejaïa, les mènera à observer les œuvres artistiques et architecturales de leur époque ainsi que les coutumes et les bouleversements du monde médiéval sur les rives de la Méditerranée.
Croisés et sorcières, marins et chevaliers côtoient dans ces planches la tapisserie de Bayeux, la statuaire romane et les fresques des cathédrales, les enluminures ou encore les peintures rupestres.
Mais ce nouveau dessin d’un monde que Roger II rêve tolérant et pacifié, n’est-il pas en train de se craqueler sous les coups des intrigues, au sein même de cette cour de Palerme où se mêlent cultures, peuples et religions ? Dessiner le monde, n’est-ce pas au fond une manière de l’embellir ?
Une réflexion sur la rencontre entre différentes représentations du monde. Un hommage au dessin, à l’art médiéval et à la bande dessinée.
Les éditions Arnaud Bizalion


Thierry Fabre Habiter le monde autrement ?
Nous savons, après toutes les secousses relatives au réchauffement climatique et aux bouleversements de notre écosystème, que nous ne pouvons plus continuer à vivre de la même façon. Nos modes de vies sont appelés à se transformer profondément, notamment à l’échelle d’une bio-région aussi sensible que la Méditerranée. Comment habiter le monde autrement ?
Penser un autre rapport à l’architecture; renouer avec la philosophie comme manière de vivre et avec la pensée de l’habiter d’Emmanuel Lévinas; redécouvrir l’héritage du Bauhaus au XXIè siècle; repenser l’usage des communs et imaginer une utopie concrète, à travers une Maison des culture arabes et méditerranéennes à Marseille, tels sont les grands rendez-vous de ce 4ème volume de La Fabrique de Méditerranée.


Michel Eisenlohr Huldufolk
Michel Eisenlohr (photographies) – Christophe Pons (texte)
En Islande, la force du territoire impose le respect, mêlé à ce sentiment étrange que ces paysages sont habités. Au fil des routes, aux détours des champs de lave et des falaises de basalte, s’égrènent des sites aux histoires troublantes, peuplés de trolls, d’elfes et d’huldufólk (« le peuple caché »). Mais il en est de même à Reykjavik, dans les villes-banlieues ou les villages reculés. Ça et là, des rochers de lave sont laissés intacts entre deux immeubles, à quelques mètres d’une villa ou encore au centre d’un îlot de résidences. La toponymie des rues ou des quartiers confirme la personnification de ces lieux : Álfhóll « la butte de l’Elfe », Enbui « l’ermite », Borgir « la Cité », la pierre Latur « le paresseux », Dvergastein « la pierre à nain »… Cette cohabitation étonnante au premier regard et qui prête à sourire illustre pourtant une double réalité : la modernité de la société islandaise et son urbanisme en plein développement depuis les années 80, et la prégnance de la tradition et des croyances millénaires. Michel Eisenlohr, photographe de la trace, de la lumière et du sensible, entreprend ici de relever un défi : photographier l’invisible… Inspiré par les contes et légendes, guidé par les recherches des ethnologues, géographes et archéologues, il nous offre une immersion dans ces lieux naturels ou urbains et nous rend compte par l’image de cet héritage immatériel. Un dialogue inédit entre modernité et croyances.
Les éditions André Frère


Rudy Ricciotti Le Mucem
Le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée est le seul musée national implanté par l’État en région. « C’est un projet qui parle à la terre, à la mer, au ciel et au vent », déclarait Rudy Ricciotti, associé à Roland Carta, lors du concours lancé en 2002 et jugé lauréat en 2004 par le ministère de la Culture pour ce seul musée national décentralisé en région. En perspective directe du fort Saint-Jean, il dessine un bâtiment nu sans vêture ni parure, ceint d’une résille développée en façade sud, ouest, et en partie sur sa toiture à débords qui le fixe dans le paysage. Pas de capotage brillant, ni parement collé ni pierre agrafée. Le bâtiment est pierre lui-même, une pierre fragile soumise aux quatre vents. Un projet éminemment discret et raffiné qui s’efface devant le fort Saint-Jean et le Vieux-Port. L’ouvrage est volontairement dénudé et livré au regard. Simple, juste, nécessaire, brute, la matière est minimale, du verre et du béton.
Lisa Ricciotti nous convie avec ses photographies dans les secrets du bâti, la récurrence des sillons, la volupté des portants, à un parcours vertigineux de la silhouette habitée par la lumière, aux pores fermés et mats de la matière.


Jérôme Cabanel Marseille vue des grues
« Jérôme Cabanel s’installe sur ces grands squelettes métalliques qui font pousser les villes. La grue est son royaume. Grâce à son métier – il est photographe indépendant, entre autres pour le compte de grands constructeurs du BTP – il grimpe régulièrement à son bureau, à cent cinquante mètres des humains Lilliputs. Il atteint avec gourmandise son Graal quotidien. La ville est à ses pieds. Artiste et espion, il radiographie les chantiers, découvre des trésors anciens enfouis sous les gravats entassés par les siècles et Clic-Clac, met la mémoire et l’avenir de la ville dans sa boite.
Voici une méthode originale, exceptionnelle de photographier la ville. Jusqu’alors, deux solutions s’offraient au chasseur d’images pour rendre compte de la vie d’une métropole : soit au ras des trottoirs, le nez dressé vers le ciel, soit dans un appareil volant, en plongée à six cents mètres du décor à mettre en boîte. La méthode Cabanel est novatrice et plus riche dans sa cueillette.
À quatre-vingt mètres elle a le double avantage de traduire l’architecture de la ville et de raconter ceux qui y vivent. Entre mer et collines, cette dernière offre un inventaire de vingt-six siècles d’Histoire et d’histoires. Et il y a de quoi faire dans une ville « dite des 111 quartiers ». Vue d’en haut, et Marseille se raconte dans les photos de Cabanel ».
François Missen.


Anthony Micallef Indigne toit
Il venait de s’installer à Marseille. Deux mois à peine avant les effondrements mortels de la rue d’Aubagne. Photographe indépendant, Anthony Micallef décide de documenter la crise des délogés dans cette ville, donner un visage et une voix à ceux qui sont devenus invisibles. Indigne toit est un ouvrage / témoignage édifiant et poignant sur le problème du mal logement.
Le 5 novembre 2018, deux immeubles s’effondraient rue d’Aubagne à Marseille, faisant huit morts en plein centre-ville.
Très médiatisé sur l’instant, ce drame a été en réalité le déclencheur d’une crise humanitaire qui va secouer la deuxième ville de France pendant encore plusieurs années et la transformer durablement.
Après l’effondrement, la mairie a dû faire évacuer de nombreux immeubles considérés comme dangereux. Mais cette vague de “périls imminents” ne s’est plus arrêtée depuis : près de 5000 personnes ont été sorties de leurs foyers et envoyées dans des hôtels, où trois ans plus tard près de 500 y vivent encore. Chaque mois, les évacuations continuent.
Marseille est en effet l’une des dernières grandes villes occidentales à posséder un centre-ville populaire, et des quartiers pauvres, voire miséreux, à trois stations de métro du Vieux-Port : la nécessité de rénover est donc réelle, et les intérêts immobiliers immenses. Dans une ville à la politique longtemps clientéliste, la crise du logement indigne, la gestion des milliers de délogés et les projets de rénovation urbaines gigantesques placent Marseille, comme Barcelone quinze ans avant elle, à un tournant de son histoire : celui de sa gentrification à marche forcée.
Les éditions du chemin des crêtes


Vladimir Crescenzo Le tour du monde en 80 stades
Partez à la découverte des stades de football les plus originaux de la planète !
Du Groenland au sommet du Kilimanjaro, en passant par les Maldives, la Bolivie ou encore le Népal, découvrez 80 terrains de foot qui se distinguent par leur environnement naturel exceptionnel. À contre-pied du football business, ce livre est l’occasion de mettre en lumière l’histoire et la culture de certains clubs souvent peu médiatisés, mais aussi de revenir sur des moments forts et parfois oubliés de l’histoire du football.
Grâce à la mise en avant d’initiatives locales et d’anecdotes insolites, ce livre constitue un formidable hommage au football amateur du monde entier.
L’auteur
Journaliste marseillais spécialisé dans le football, Vladimir Crescenzo collabore depuis de nombreuses années avec des médias de référence (France Football, Onze Mondial, Le Temps, Slate…) dans lesquels il publie reportages et enquêtes. Grâce à des sujets sociétaux, géopolitiques ou économiques, Vladimir aime raconter le sport le plus populaire de la planète avec un regard décalé.